Primes licenciement |
Pour les salariés, toute indemnité versée à l'occasion de la rupture du contrat de travail du fait du licenciement constitue, en principe, une rémunération imposable à l'impôt sur le revenu et aux contributions sociales. L'employeur et le salarié peuvent également convenir en commun des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie dans le cadre d'une "rupture conventionnelle". Elle résulte d'une convention signée par les parties au contrat. Attention, pour les mandataires sociaux, le régime est différent depuis 2016. Lors de la rupture d'un contrat de travail, l'ancien salarié perçoit diverses sommes dont certaines sont toujours soumises à l'impôt sur le revenu. C'est le cas des :
Toutefois, ces sommes, constituant par nature un revenu exceptionnel, peuvent bénéficier du système du quotient.
Une question fiscale ?
Exonération totale de certaines indemnitésSont exonérées pour leur montant total :
Une question fiscale ?
Exonération partielleLa loi prévoit des mesures d'exonération partielle des indemnités de rupture du contrat de travail. Sont exonérées la fraction des indemnités de licenciement qui n'excède pas l'indemnité conventionnelle (montant prévu par la convention collective) ou légale ainsi que les indemnités de licenciement versées dans le cadre d'un plan social. La fraction des indemnités de licenciement exonérée ne peut être inférieure :
Si l'indemnité de licenciement est supérieure à l'indemnité conventionnelle, elle sera exonérée à concurrence de la plus élevée de ces 2 limites. Il existe toutefois un plafond fixé à 6 fois le plafond annuel de la sécurité sociale. Lire l'avertissement, cliquez ici ©2021 JOPTIMIZ |