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Fiscalité cumul emploi retraite

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Le cumul emploi-retraite permet à une personne retraitée qui perçoit une pension du régime général d'exercer une activité professionnelle et de cumuler le versement de revenus professionnels et de sa pension de retraite.

En effet, les conditions et limites de cumul entre une pension vieillesse de base et les revenus d'une nouvelle activité sont supprimées pour toutes les catégories d'assurés, salariés ou non salariés.

Toutefois, les intéressés doivent remplir plusieurs conditions.

Le cumul emploi-retraite est également possible sous certaines conditions pour les retraites complémentaires des régimes Arrco et Agirc.

Le cumul emploi-retraite permet à une personne retraitée qui perçoit une pension du régime général d'exercer une activité professionnelle et de cumuler le versement de revenus professionnels et de sa pension de retraite.

Lorsque les conditions du cumul emploi-retraite intégral ne sont pas remplies, une limite au cumul a été mise en place.

 

Une question fiscale ?

question fiscale

 

Cumul intégral :

Le retraité qui a cessé toute activité et liquidé ses pensions de vieillesse personnelles auprès de la totalité des régimes légaux ou rendus légalement obligatoires, de base et complémentaires, français et étrangers et des régimes des organisations internationales dont il a relevé, peut entièrement cumuler une pension de vieillesse et les revenus qu'il tire d'une activité professionnelle :

  • à partir de l'âge d'obtention du taux plein (âge progressivement porté à 67 ans) ;
  • ou à partir de l'âge légal de départ à la retraite (âge progressivement porté à 62 ans) lorsqu'il justifie d'une durée d'assurance permettant de bénéficier d'une retraite à taux plein.

Toutefois, il n'est pas tenu compte des retraites dont l'âge d'ouverture du droit est supérieur à l'âge légal. Ainsi, un cadre, qui remplit à 62 ans les conditions de liquidation de la retraite de base à taux plein et de ses retraites complémentaires ARRCO er AGIRC sur les tranches A et B sans abattement, peut bénéficier des règles du cumul emploi-retraite total, sans être tenu de liquider avec abattement ses droits sur la tranche C avant l'âge de 67 ans.

La loi précise que pour bénéficier d'une retraite, il est nécessaire :

  • de rompre tout lien professionnel avec l'employeur ;
  • et de cesser l'ensemble des activités dans tous les régimes.


Auparavant, l'assuré relevant du régime général devait, pour percevoir sa retraite, cesser son activité salariée. Toutefois, rien ne s'opposait à ce qu'il continue son activité non salariée et, ainsi, à cumuler les revenus tirés de cette activité avec sa pension de retraite du régime général.

Cette situation est interdite pour les assurés relevant du régime de retraite de base légalement obligatoire dont la 1ère pension personnelle de droit direct prend effet au 1er janvier 2015.

Il existe cependant un certain nombre d’exceptions à ce principe (carrières longues, handicap, pénibilité, poursuite de certaines activités etc.)

Cumul partiel :

Si ces conditions ne sont pas remplies, les retraités peuvent quand même bénéficier du dispositif s'ils remplissent d'autres conditions plus restrictives. Le retraité peut donc bénéficier du cumul emploi-retraite
s'il :

  • cesse sa dernière activité ;
  • respecte un délai de carence de 6 mois avant de reprendre une activité chez son dernier employeur ;
  • ne dépasse pas un plafond de revenus.

 

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Quelles sont les personnes concernées ?

Les personnes qui sont concernés :

  • les assurés du régime général Sécurité sociale, de certains régimes spéciaux et les personnes exerçant une activité non salariée.

Que l'activité non salariée soit rémunérée ou non, elle oblige au versement de cotisations d'assurance vieillesse. Sont donc concernés les artisans, commerçants, entrepreneurs individuels, aides familiaux, certains gérants, les associés et les conjoints qui cotisent à un régime d'assurance vieillesse.

  • les professionnels libéraux, alors même qu'ils sont affiliés à des caisses dont les statuts imposent toute cessation d'activité pour pouvoir toucher une retraite à taux plein : notaires, officiers ministériels, sages-femmes, pharmaciens, vétérinaires et agents d'assurances, et depuis la loi de financement de la sécurité sociale pour 2003, les médecins et infirmiers.

 

 

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