Fiscalité du couple |
Les contribuables mariés sont en principe soumis à imposition commune dès l'année de leur mariage et bénéficient de 2 parts de quotient familial. Ils doivent, à ce titre déposer, sauf pour les exceptions que nous allons voir ci-après, une déclaration commune. Les charges de famille à retenir sont celles existant au 1er janvier de l'année d'imposition ou, en cas d'augmentation de celles-ci en cours d'année, au 31 décembre.
Une question fiscale ?
Les exceptions : imposition distincte des épouxLes époux font l'objet d'une imposition distincte dans 3 cas :
Une question fiscale ?
Que se passe t'il en cas de mariage en cours d'année ?L'année du mariage, les contribuables ont le choix entre :
Pour être valable l'option pour l'imposition distincte est irrévocable.
Et dans le cas malheureux d'un divorce ou d'une séparation ?En cas de séparation ou de divorce, les contribuables doivent obligatoirement déposer 2 déclarations séparées au titre de l'année de rupture, pour les revenus perçus du 1er janvier au 31 décembre. Ces contribuables sont ainsi imposés au titre de la quote-part des revenus communs qui leur revient, ainsi que des revenus personnels qu'ils ont reçus à compter de leur changement de situation. Dans le cas où cette quote-part ne serait pas justifiée, les revenus communs sont répartis par moitié entre eux. La date de séparation à prendre en considération correspond, selon la loi (code général des impôts) à la date à laquelle les époux en instance de séparation de corps ou de divorce, ont été autorisés à avoir des résidences séparées. Or la réforme du divorce de 2004 ayant supprimé cette autorisation du juge (le juge n'autorise plus la résidence séparée, mais en organise seulement les modalités), il convient de retenir désormais la date de l'ordonnance de non-conciliation ou, à défaut d'audience de conciliation, du jugement homologuant la convention de divorce.
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