Attention, tout d'abord à votre statut de résident fiscal. En effet, il est primordial que vous soyez résident fiscal de ce pays au sens conventionnel.
Dans le cas contraire, si la France peut revendiquer la résidence fiscale, vous seriez alors imposé en France en tant que résident fiscal français sur vos revenus de source mondiale (et ceci même étant à l'étranger !). Donc prudence !
Nous sommes de plus en plus dans un monde de mobilité internationale avec le développement du télétravail. Que se passe t'il si je pars télétravailler au Canada ?
Il est enfin fortement conseillé, de faire un bilan patrimonial expatriation afin de déterminer tous les impacts fiscaux, les risques éventuels et les conséquences sur votre patrimoine pour les optimiser.
Partir au Canada n'est pas une opération sans incidence sur votre patrimoine et sur votre fiscalité. En effet, quelque soit votre situation (jeunes mariés, célibataire, pacsé, retraité, chef d'entreprise, investisseur …), les impacts pourront être importants. Nos quelques conseils avant de partir au Canada ....
Taxback : pour récupérer une partie de vos impôts canadiens
Vos revenus de source française :
Les dividendes de source française : sont imposés au Canada avec cependant une retenue à la source en France de 12.8%.
Les intérêts de source française : sont imposés au Canada avec cependant une retenue à la source en France de 10%.
Les revenus immobiliers : les revenus sont imposables en France au barème progressif de l'impôt sur le revenu
Plus value de valeurs mobilières : Les plus-values de cession de sociétés de capitaux ne sont pas imposables en France . Elles le seront uniquement au Canada.
Exception : si vous avez la nationalité française ou si vous avez été résident en France pendant au moins 10 ans à la date de cession du bien et encore si vous avez été résident à un moment quelconque au cours de la période de 5 ans qui précède la cession.
Plus values immobilières : Les plus-values de cession de biens immobiliers français sont imposables en France .
Les contribuables domiciliés en Canada seront imposables à l'ISF/IFI en France à raison de leurs biens non-exonérés situés en France, si leur valorisation est supérieure au seuil.