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Créer un commerce

 

Ce dossier a été réalisé par ERO Sam, de l' INSEEC . Il reprend toutes les étapes de la création d'entreprise. Vous y trouverez également de nombreux liens pour vous aider dans vos démarches.

 

Fiche technique

 

Un commerce se définit comme un lieu (magasin, boutique) où s'achète et se vend des marchandises, des matières premières, entre un commerçant et sa clientèle.

La création demandera à l'entrepreneur la réalisation de certaines étapes : étude de marché, formalités administratives, ...

Il sera fortement recommandé de se faire assister par des professionnels du métier (Avocat, Notaire, Expert Comptable ...).

 

Une question fiscale sur votre entreprise ?

 

 

Définir votre projet

1ère étape : Trouver l'idée

Au préalable il faut savoir que pour tout commerce, l'objectif de base est de réaliser des bénéfices. La question est donc de savoir par quels moyens y arriver ? L'idéal est donc au préalable d'anticiper les différents risques, pour pouvoir optimiser au mieux les conditions de réussite du projet.

Plus précisément au niveau de l'idée, l'idéal est de trouver une activité pouvant combler un manque au niveau de la clientèle. Il faudrait donc trouver une activité commerciale originale, innovante, se démarquant des autres activités dans le secteur, qui présenterait l'avantage de pouvoir combler cette attente au niveau des consommateurs. Ceci permettra donc d'optimiser au maximum les besoins des clients, et par conséquence les ventes et les bénéfices du commerce.

Dans l'idée d'anticiper les besoins des futurs clients, l'idéal serait également d'avoir déjà un aperçu concret du futur produit que l'entreprise va vendre. En effet avant de commercialiser le produit final, une première étape serait de faire une autocritique de son propre produit, à travers une détermination des points forts / faibles du produit, une détermination de son futur mode d'utilisation, des sondages auprès des futurs consommateurs …

Lien utile :

Valider son idée : lien APCE >>

 

2ème étape : Quel profil ?

Pour mieux définir le projet de création d'entreprise, il faut également bien définir le profil du créateur d'entreprise. Avoir un minimum d'expérience dans le domaine est naturellement un plus. Ainsi si le créateur a déjà occupé certaines fonctions comme « Manager Commercial », ou d'autres y ressemblant dans une entreprise, les risques sont réduits. Mais il faut savoir qu'un « novice » dans le domaine peut également créer son entreprise, avec certes des erreurs qu'il faudra anticiper.

Concernant le profil du créateur, l'idéal serait également qu'il soit polyvalent au niveau de ses compétences. En effet dans un commerce, le gérant doit être polyvalent et doit savoir tout gérer lui-même. Il doit être compétent dans beaucoup de domaines : Management, Finance, Ressources Humaines, Marketing, Logistique, Vente….

Enfin, il devra être fort psychologiquement parlant, les pressions et le stress étant dans ce type de métier important.

 

3ème étape : organiser ses relations

Pour ouvrir un commerce, il faut également être en relation avec d'autres acteurs, extérieurs au commerce. Par exemple au niveau juridique, il est fortement recommandé de se faire assister par un avocat spécialisé en droit des affaires ou en droit de la propriété commerciale. L'avocat pourra examiner en détail, l'acte que le propriétaire ou le cédant lui proposera de signer, et validera les clauses du bail commercial du futur local. L' avocat aidera également le futur commerçant dans le choix du statut de l'entreprise, et rédigera éventuellement les différents actes.

Au niveau juridique nous pouvons également ajouter l'assistance du notaire, qui est un juriste investi d'une mission d'autorité publique, intervenant dans tous les domaines du droit : immobilier, patrimoine, collectivités locales, famille…

Lien utile :

Se faire aider par un notaire : Notaires de France >>

 

On peut également ajouter comme acteur le banquier, pour pouvoir faire un emprunt, et faire démarrer le commerce. Sachant que les fonds propres sont très souvent insuffisants pour palier à tous les besoins demandés par le fonctionnement d'un commerce, comme le BFR (Besoin de fonds de Roulement), les stocks, les actifs immobilisés…

Enfin il vous sera très utile d'avoir un expert comptable, pour pouvoir mettre à jour toutes les données comptables de l'entreprise ainsi que de gérer vos demandes administratives (URSSAF, TVA …). En effet le gérant d'un commerce est très souvent débordé d'activités, et ne pourra donc pas gérer tout lui-même.

Après avoir bien défini le projet commercial à réaliser, il faut passer à l'étape suivante, qui est l'étude de marché.

Lien utile :

Les Banques : BNP , Société générale , Crédit Agricole

 

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Etude de Marché

Une étude de marché se définit comme une étude permettant d'identifier le type de cible au niveau de clientèle, la concurrence, la zone de chalandise, afin de définir la stratégie de commercialisation.

Avant d'ouvrir un commerce, il faut donc analyser et anticiper les différentes caractéristiques de l'environnement qui l'entoure. La solution est donc dès le départ, avant de commencer toute activité, d'avoir un aperçu global du marché dans lequel l'entreprise va s'intégrer.

 

1. Identifier la clientèle potentielle

Plus précisément il faut donc au préalable identifier le type ou le profil de clientèle qui consommera votre ou vos produits commercialisés. Pour ce faire il faut donc se poser les bonnes questions.

Quelques exemples :

Quelle est la tranche d'âge visée au niveau de la clientèle ?

Est-ce les enfants, adolescents, adultes, ou bien les personnes âgées ?

Il faudrait également savoir quel est le type de classe sociale visée au niveau de la clientèle ? Est-ce plutôt une classe aisée, moyenne, populaire…?

Quel sera le type d'activité exercé par les futurs clients (écoliers, étudiants, jeunes actifs professionnels, retraités…) ?

Lien utile :

Faire une étude de marché : lien APCE >>

 

2. Quels sont vos concurrents ?

Il faut identifier vos principaux concurrents, liés à l'activité commerciale choisie. En effet il faut connaître au préalable les principaux concurrents dans le secteur d'activité commercial de l'entreprise. Cette identification va vous permettre de mesurer la part de marché (le segment) de l'entreprise dans son secteur.

A cela ajoutons que pour approfondir cette identification de la concurrence, il faut également analyser les produits les plus vendus sur le marché. Ceci permettra d'avoir une meilleure vision globale des produits les plus en vogue en terme de quantité et de qualité, et par conséquence des principaux concurrents et leaders sur le marché.

Enfin, il est fortement recommandé de consulter et d'analyser d'autres études externes, comme les études des fédérations professionnelles et des chambres de commerce et d'industrie, les statistiques de l'INSEE, les études sectorielles d'institut de sondage (Ipsos), la presse, documentations…

Il peut être également judicieux de rencontrer directement les clients potentiels et leur parler des différents produits que vous voulez lancer. Ceci permettrait d'avoir un avis critique, direct et subjectif des futurs clients potentiels.

 

Liens utiles :

Faire une étude INSEE : lien INSEE >>

Faire une étude IPSOS : lien IPSOS >>

Se rapprocher de la Chambre de Commerce : lien CCI >>

 

3. Définir votre zone de Chalandise

Il faut définir la zone de chalandise de votre commerce, c'est-à-dire l'aire d'attraction du magasin. Il faut savoir que le succès d'une activité commerciale repose en grande partie sur le choix de l'emplacement du commerce. Plus précisément le commerce doit être situé à proximité de la clientèle ciblée et souhaitée de manière efficace, pour pouvoir optimiser au maximum les fréquences de passage de cette clientèle.

Par exemple le commerce peut être situé dans certains lieux appropriés, comme en centre ville, en périphérie, ou dans des galeries commerciales…

Cependant il faut faire preuve de beaucoup de patience, car trouver le site idéal peut demander du temps (environ 6 mois à 1 an de recherche).

Trouver le site idéal demande donc beaucoup de temps, et à cela on peut ajouter le fait qu'il faut également faire très attention à certains points, comme par exemple le crédit bail et plus précisément ses clauses.

Quelques exemples :

•  la clause dit « gros travaux », qui vise à faire prendre en charge par le locataire des travaux qui incombent normalement au bailleur, comme le ravalement de l'immeuble, les grosses réparations…

•  la clause « remboursement de l'impôt foncier et de l'assurance de l'immeuble », qui doit être normalement à la charge du propriétaire et non du locataire. Dans le cas inverse cette clause pourrait faire augmenter fortement le montant du loyer annuel.

Cette étude de marché se distingue aussi à travers une étude plus précise de l'environnement externe du lieu d'implantation de l'entreprise. Par exemple au niveau urbain, où l'idéal serait de vérifier qu'il n'y ait aucun projet d'aménagement dans le voisinage du lieu où va s'établir le commerce, susceptible de constituer une nuisance ou un handicap pour le commerce. Comme par exemple la création d'une ligne de tramway, de métro, un nouveau plan de circulation, une interdiction de stationner

Tous ces facteurs vont permettre à l'entreprise de définir une stratégie commerciale, de planifier les actions commerciales, les messages publicitaires…

 

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Faire le Business Plan

Cette étape comme pour les autres étapes de la création d'entreprise, est très importante. Elle permet de faire apparaître tous les besoins financiers de l'entreprise en activité et les possibilités de ressources qui y correspondent.

Ce business plan se distingue à travers 5 étapes, le plan de financement initial, le compte de résultat prévisionnel, le plan de trésorerie, le plan de financement sur 3 ans, et le calcul du seuil de rentabilité.

Toutes ces étapes doivent être intégrées dès l'élaboration du commerce.

Au niveau du plan de financement initial, il s'agit de savoir à combien se chiffre le projet commercial, de rechercher la meilleure solution financière pour finaliser ce plan de financement. Plus précisément après avoir recensé les besoins et ressources financières disponibles, il faudra donc trouver une solution pour palier les besoins en capitaux manquants.

Le plan de financement initial se présente sous la forme d'un tableau qui comprend deux parties : dans la partie de gauche les besoins de financement durables qu'engendre le projet commercial, et dans la partie droite le montant des ressources financières durables qu'il faut apporter à l'entreprise pour financer tous les besoins nécessaires. Et bien sur les ressources durables doivent être égales aux besoins demandés.

La deuxième étape du business plan se distingue à travers le compte de résultat prévisionnel. Il peut être réalisé sous la forme d'un tableau qui retrace l'activité de l'entreprise commerciale, et qui recense dans la partie gauche du tableau l'ensemble des charges (dépenses), et dans la partie de droite, les produits (recettes).

La troisième étape se caractérise au niveau du plan de trésorerie. C'est un plan présentant tous les décaissements et encaissements prévus au cours de la première année, mois par mois, sur 12 colonnes. Si le plan de trésorerie fait resurgir un problème au niveau de la trésorerie à un moment précis, il faut trouver une solution à ce problème pour optimiser l'activité de l'entreprise.

En effet il ne faut pas commencer une activité tout en sachant à l'avance qu'il y aura plus tard une mauvaise situation au niveau de la trésorerie, et que l'entreprise n'aura pas les moyens d'y remédier. Il faut donc anticiper tout problème futur au niveau de la trésorerie. Par exemple il y a la possibilité de souscrire à des crédits (Dailly, escompte, autorisation de découvert…)

Au niveau du plan de financement à 3 ans, c'est une continuité du plan de financement initial. Il présente les mêmes caractéristiques que le plan de financement initial, avec cependant des caractéristiques de plus long terme. En effet une entreprise doit anticiper le plus d'aléas possibles, et ce le plus loin possible.

Le plan de financement à 3 ans est composé de deux parties, une première qui caractérise les nouveaux besoins financiers durables de l'entreprise, et enfin une deuxième partie qui distingue les ressources financières sur cet exercice.

Enfin la dernière étape est le calcul du seuil de rentabilité (point mort), qui représente le niveau d'activité minimum à partir duquel une entreprise commence à être rentable, et cesse de perdre de l'argent. Ce seuil de rentabilité est atteint lorsque l'entreprise arrive au point mort, qui est le point d'intersection entre le chiffre d'affaires et les charges nécessaires pour produire ce chiffre d'affaires.

Liens utiles :

Faire son Business plan : lien APCE >>

 

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La Recherche de Financement

Tout d'abord il faut donc financer la création d'entreprise. Pour ce faire il faut dans un premier temps, évidemment faire appel à ses fonds propres personnels. Cependant les fonds personnels ne pourront suffire pour créer l'entreprise.

Par conséquence il faut donc faire appel à d'autres fonds, externes aux fonds propres du ou des dirigeants. Par exemple il faudrait tout d'abord faire des démarches auprès de grands établissements comme la Chambre de Commerce et de l'Industrie située à Paris, ou encore le Conseil Régional de la région de l'entreprise.

Il faudrait également viser des établissements de plus petite taille, comme les mairies, les collectivités locales, les centres interprofessionnels, les associations…

Par exemple si voulez créer une entreprise de viticulture dans la région bordelaise, l'idéal serait de prospecter auprès d'établissements comme le Conseil Régional de Bordeaux, la Mairie de Bordeaux, les associations de viticulteurs, le Centre Interprofessionnel des vins de Bordeaux…

Tous ces établissements (grande taille ou petite taille) pourront venir en aide au(x) dirigeant(s) dans la création de l'entreprise, en fournissant différentes subventions. Cependant il faut s'attendre à plusieurs refus, c'est pour cela qu'il faut absolument prospecter et démarcher auprès du plus grand nombre d'établissements possibles, pour pouvoir optimiser le plus de subventions possibles.

Cependant avant de faire toute démarche auprès de ces établissements, il faut d'abord établir des dossiers très élaborés qui devront détailler au maximum toutes les activités de l'entreprise, les différents projets d'avenir, le montant des différentes actions (pour justifier les coûts), les retours sur investissements… Tout ceci servira donc de garantie vis-à-vis des établissements partenaires, et garantira donc la crédibilité de l'entreprise auprès des différents partenaires.

Par la suite il faudra financer les besoins de trésorerie de l'entreprise. Plus précisément le fonds de roulement de l'entreprise, qui représente la partie des capitaux permanents qui restent continuellement dans l'entreprise pour assurer sans difficulté la couverture du cycle d'exploitation de l'entreprise (le besoin en fonds de roulement).

Et ce besoin en fonds de roulement varie en fonction des créances clients, stocks, et dettes fournisseurs. Le fond de roulement doit toujours permettre de combler le besoin en fond de roulement.

Et il arrivera sûrement qu'à certains moments, l'entreprise ne puisse financer elle-même ses besoins en fond de roulement. Pour financer ce financement, l'idéal serait donc de recourir à un emprunt, en négociant un « bon taux » avec la banque. Et là aussi il faudra montrer un maximum de garanties vis-à-vis des banques ou autres établissements de crédits, pour pouvoir optimiser les chances d'avoir cet emprunt.

Liens utiles :

Contacter la Chambre de Commerce : lien CCI >>

 

Choisir un Statut Juridique

S'associer ou non ?

Pour ouvrir un commerce, le choix du statut juridique dépend principalement d'un seul facteur : le gérant va-t-il entreprendre seul ou avec un ou plusieurs associés ? 

Si le gérant est seul, il doit opter pour le statut d'entrepreneur individuel, qui est le plus souvent utilisé pour les petites entreprises. Aucun apport de capital n'est juridiquement exigé. Le gérant sera immatriculé au registre du commerce et des sociétés en tant que personne physique. Il n'y a pas d'associé, ni de capital social, le gérant et l'entreprise sont liés ensemble et ne font qu'un. En contrepartie le gérant est également responsable des dettes sur ses biens personnels, sachant que les patrimoines privés et professionnels sont également confondus. Cependant la résidence principale peut être exclue de ces dettes, devant un notaire. Le statut d'entrepreneur individuel est donc à privilégier quand les risques financiers sont assez faibles (stock, matériel, charges…)

Si vous souhaitez être seul associé, nous vous conseillons l'EURL. Et s'il y a au moins deux associés, il vaut mieux optez pour le statut de SARL. Dans ces deux cas, la responsabilité d'entrepreneur est en principe limitée au montant du capital social.

Plus précisément l'entreprise disposera à la fois d'un patrimoine propre et de la personnalité juridique. Et aucun capital social minimal ne sera requis lors de la création.

Voici des liens complémentaires au choix du statut juridique :

 

Liens utiles :

Immatriculation de la société : lien Infogreffe >>

Création de statuts en ligne : lien Statusoneline >>

 

 

 

Choisir un Régime Fiscal

Au niveau fiscal, en tant qu'entrepreneur individuel, le gérant sera imposable sur l'impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Avec une option possible sur l'impôt sur les sociétés (IS). En tant que SARL, le gérant sera imposable sur l'IS (avec option possible pour l'IR si c'est une société dite « familiale »). Concernant le régime social, si le gérant est entrepreneur individuel, gérant unique de l'EURL ou gérant majoritaire de la SARL, ce sera celui des travailleurs non salariés. Et si le gérant est minoritaire ou égalitaire, ce sera celui des assimilés salariés.

Liens utiles :

Régime fiscal de la micro-entreprise : lien APCE >>

 

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Créer une franchise ?

Une autre possibilité pour l'ouverture d'un commerce serait de le créer sous forme de franchise . C'est un système de commercialisation de produits et (ou) de services, technologies, basé sur une collaboration étroite et continue entre des entreprises juridiquement et financièrement distinctes et indépendantes : le franchiseur et ses franchisés.

Le franchiseur accorde le droit et impose l'obligation d'exploiter une entreprise en conformité avec son concept. Ce droit concédé oblige et autorise le franchisé à utiliser l'enseigne et (ou) la marque de produits, le service, le savoir-faire, les procédures et autres droits de propriété intellectuelle, en échange d'une contribution financière.

Le franchisé est soutenu par un apport continu d'assistance commerciale et (ou) technique, dans le cadre et pour la durée d'un contrat de franchise écrit, conclu entre les parties.


La définition de la franchise repose sur le savoir-faire, c'est à dire un ensemble d'informations de la franchise pratiques non brevetées, résultant de l'expérience du franchiseur et testées par celui-ci. Il est secret, substantiel et identifié, ce qui est fondamental dans la définition d'une franchise.

 

Liens utiles :

Créer une franchise : lien Indicateur de la Franchise >>

 

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Formalités à accomplir

Par la suite, il faut enregistrer la marque / nom de l'entreprise au sein de l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). C'est un établissement public, qui délivre les marques, brevets, dessins et modèles ; et donne accès à toutes les informations sur la propriété industrielle et les entreprises. L'INPI est placé sous la tutelle du ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi.

Ceci va donc permettre à l'entreprise d'avoir son titre de propriété industrielle nationale (brevets, marque, dessins et modèles), et donc de pouvoir tout simplement « exister », au niveau industriel. L'entreprise va donc pouvoir par exemple concurrencer les autres marques au sein du même marché, avec son propre nom.

Pour devenir propriétaire de la marque, il faut d'abord déposer la marque. Les personnes pouvant déposées la marque sont les personnes physiques ou morales, et un mandataire
(représentant le gérant) peut également déposer la marque à sa place. Un mandataire peut être obligatoire si la marque est déposée au nom de plusieurs personnes, il faut qu'il y ait un mandataire commun.

Pour faire un dépôt de marque, il faut compter environ 225 euros de dépôt, et 40 euros de classe supplémentaire. A tout moment une marque peut être déposée.

Cependant il ne faut pas oublier qu'il faut savoir au préalable, si la marque/nom/signe a déjà été déposée. Pour le savoir il suffit simplement de chercher au sein de l'INPI, et plus précisément dans les bases de données, et documents…

Au niveau des formalités de création d'entreprise, elles ont été considérablement simplifiées avec la mise en place de Centres de Formalités des Entreprises (CFE), à travers lesquels sont déposées les différentes demandes d'immatriculation, de modification, de cessation d'activité des entreprises.

Le Centre de Formalité des Entreprises centralise toutes les pièces du dossier, fait un contrôle formel, et le transmet aux organismes et administrations intéressés, comme l'INSEE, les services fiscaux, les organismes sociaux (URSSAF…), la greffe du tribunal de commerce, le répertoire des métiers, les caisses sociales…

Liens utiles :

Enregistrer une marque : lien INPI >>

Les formalités de création : lien CFE >>

 

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Le démarrage de votre activité

Pour bien démarrer, quelque soit le statut choisi ( Entrepreneur Individuel , EURL , SARL. ), il faut savoir s'entourer des bonnes personnes.

Le gérant de l'entreprise doit avant tout savoir s'entourer de bons conseillers (avocat, expert-comptable, banquier…), pour pouvoir anticiper tous les principaux risques liés au démarrage de l'activité de l'entreprise. Du fait que le gérant sera le seul (ou un des seuls) principaux responsables de l'entreprise, il vaut mieux au préalable s'entourer de très bons conseillers.

Par la suite après s'être entouré dans un premier temps de bons conseillers, le gérant doit aussi s'entourer de bons salariés.

Il faut donc recruter des salariés motivés, dynamiques, et surtout conscients qu'ils vont avoir beaucoup de travail du fait du commencement de l'activité de l'entreprise, de l'ouverture du commerce.

Ils devront faire preuve d'un bon état d'esprit et ne pas hésiter à faire des heures supplémentaires, suite à la surcharge de travail, lié au commencement de l'activité.

La mise en place d'un salaire variable avec des primes liées aux résultats de l'entreprise peut être très motivant, en y rajoutant également des bonus de fin d'année, liés aux résultats annuels de l'entreprise.

 

Liens utiles :

Débuter son activité : lien APCE >>

 

 

 

 

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