20 questions pratiques "Expatriation"
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L'expatriation et Gestion de patrimoine |
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L'expatriation demande une réflexion patrimoniale en amont du départ, pendant l'expatriation et naturellement de retour en France.
Une question fiscale sur votre expatriation ?
Que faire avant votre départ ?Il est fortement conseillé de faire un bilan patrimonial afin de déterminer ce qui doit être conservé, investi ou clôturé. En effet, certains investissements devront êtres impérativement clôturés.
« Tri » par produits d'investissement :
Les livrets :
Toutefois l'investissement doit avoir lieu en France et le prêt souscrit doit être utilisé conformément à ce que prévoit la réglementation française. Enfin, les intérêts sont imposables, conformément à la Convention entre votre pays de résidence et la France avec généralement une retenue à la source sur les intérêts (sauf pour les principaux livrets exonérés pour les non résidents). Une question fiscale sur votre expatriation ?
En savoir plus sur l'immobilier pour un non résident, cliquez ici >>
Concernant les réductions d'impôts en France pour les non résidents, certaines réductions ne sont plus applicables lorsque vous êtes non résident. En savoir plus sur les réductions d'impôt, cliquez ici >>
« Tri » par type impôt : En matière d'impôt sur le revenu , les conventions fiscales attribuent dans la majorité des cas l'imposition dans le pays de résidence du bénéficiaire (sauf pour les biens immobiliers). Attention cependant à la notion fiscale de résidence en droit interne du « centre économique » qui peut vous contraindre à devenir résident français au sens de la législation fiscale française si la majeure partie de vos revenus provient de France. En effet, ce risque existe lorsqu'il n'existe pas de convention fiscale entre la France et votre pays de résidence. Si la majorité de vos revenus sont français, le fisc peut qualifier votre résidence fiscale de française et vous imposer en tant que tel sur vos revenus mondiaux ! Impôt sur la Fortune ou IFI : c'est à ce niveau que la prudence et la vigilance s'impose. En effet, il existe peu de conventions fiscales avec la France concernant cet impôt. Ainsi si la France détermine par ses critères de résidence que vous êtes résident fiscal français (par la notion de centre économique par exemple !), vous seriez résident fiscal français au sens de l'ISF bien qu'habitant à l'étranger ! Pour l'IFI (qui remplace l'ISF à partir de 2018), c'est la même démarche. Privilégiez les placements financiers (portefeuille titre, assurance vie, contrat de capitalisation …) qui ne rentrent pas dans l'assiette de taxation à l'ISF ou de l'IFI en tant que non-résident plutôt que l'immobilier. Et les taxes foncières, taxes d'habitation ... cliquez ici >> Une question fiscale sur votre expatriation ?
Pendant l'expatriationDifférentes situations peuvent se produire ... Il est donc important et judicieux de réaliser un bilan patrimonial à ce stade. Vous avez souscrit un contrat d'assurance vie ? L'imposition des revenus issus d'un contrat dépend de votre résidence fiscale en tant que souscripteur et de l'existence ou non de conventions fiscales liant la France et votre pays de résidence. Une vieille croyance totalement fausse consistait à penser que les contrats ouverts auprès de compagnies étrangères (au Luxembourg par exemple !) n'étaient pas imposables en France. La première étape consiste donc établir votre résidence fiscale au sens de la loi interne des 2 pays concernés (votre pays de résidence et le pays dans lequel se situe le contrat, en l'occurrence la France). Il s'agit en effet d'un préalable indispensable pour connaître ensuite le sort des produits perçus dans le cadre du placement en assurance vie pour un non résident ou des capitaux versés suite au décès de l'assuré. Ensuite, se pose le problème de l'existence éventuelle d'une convention fiscale bilatérale destinée à éviter une double imposition, et par laquelle le pays du souscripteur et l'État de l'émetteur du contrat se répartissent le droit d'imposer les revenus qui en sont issus (les retenues à la source). Pour apprécier une situation donnée, le principe est toujours le même : Etape 1 : Vous déterminez votre résidence fiscale en tant que souscripteur, Etape 2 : vérifiez qu'il existe une convention fiscale bilatérale conclue entre votre État de résidence et l'État de l'émetteur de l'assurance ; Etape 3 : appliquez, selon le cas :
Si par contre vous n'avez pas souscrit d'assurance-vie en tant que non résident, alors lisez cela en cliquant ici >>
Vous avez loué votre appartement situé en France ? Les Conventions fiscales prévoient dans la majorité des cas que les revenus des biens immobiliers sont imposables dans l'Etat dans lequel les biens immobiliers sont situés. De la même manière les revenus tirés de parts ou actions de sociétés immobilières transparente fiscalement (SCI), et détenant des immeubles en France, sont également imposables en France. Ainsi sur les immeubles détenus en France, vous serez donc soumis à la fiscalité française concernant les revenus fonciers. Bon à savoir : assujettissement des revenus immobiliers des non-résidents aux contributions sociales. Les plus-values de cession immobilières et les revenus immobiliers étaient assujetties. Jusqu'alors les non-résidents n'étaient jamais soumis aux contributions sociales. La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a rendu un arrêt en ce sens jeudi 26 février 2015. L'autorité judiciaire a statué que la France n'a pas le droit de prélever la CSG et la CRDS sur les revenus des contribuables non-résidents domiciliés en France. En savoir plus sur l'immobilier des non résidents, cliquez ici >>
Une question fiscale sur votre expatriation ?.
Vous avez un portefeuille titres ou percevez des intérêts ? Quelle est l'imposition de vos dividendes d'actions ? Les Conventions prévoient dans la majorité des cas une imposition des dividendes dans l'Etat de la résidence du bénéficiaire. Les Conventions prévoient aussi généralement une imposition dans l'Etat de la source des dividendes, à savoir la France, à un taux qui peut aller jusqu'à 25% du montant brut des dividendes. Parallèlement à cela, vous aurez le droit à un crédit d'impôt de ce même montant à imputer sur votre impôt à l'étranger. Si vous souhaitez notre avis quant à votre situation, cliquez ici >> . Et les intérêts de vos obligations ou autres créances (assurance vie par exemple si cela correspond à la définition d'intérêts) ? La convention fiscale fixe le lieu d'imposition qui se situe généralement dans le lieu de résidence du bénéficiaire avec application d'une retenue à la source (parfois nulle) en France. Dans certain cas (pour l'assurance vie par exemple), il peut être plus judicieux d'appliquer le taux du prélèvement de la loi interne française que le taux conventionnel. En effet, si la convention fixe une retenue à la source de 15%, et que le prélèvement libératoire français et de 7,5% (ce qui est vrai pour les contrats d'assurance vie de plus de 8 ans), ce dernier taux est plus judicieux que celui conventionnel !
Et les plus values mobilières ? Les non-résidents sont, le plus souvent, exonérés d'impôt sur les plus-values réalisées lors de la cession de titres de sociétés françaises, sous réserve du cas des titres de sociétés à prépondérance immobilière et de l'immobilier. Ils peuvent toutefois être imposables en France en cas de cession de titres représentant une participation substantielle. Attention, cela dépend également des conventions fiscales conclues avec chaque pays.
Une question fiscale sur votre expatriation ?
Vous souhaitez céder un appartement en France pour acquérir un bien à l'étranger ? Sous réserve des conventions internationales, les personnes physiques qui ne sont pas fiscalement domiciliées en France sont soumis, en principe, à un prélèvement de 19% sur les plus-values réalisées à titre occasionnel résultant de la cession d'immeubles, de droits immobiliers ou d'actions et parts de sociétés non cotées en bourse à prépondérance immobilière (type SCI par exemple !). Attention, en cas de cession, vous devrez indiquer un représentant fiscal. Bon à savoir : assujettissement des revenus immobiliers des non-résidents aux contributions sociales. Les plus-values de cession immobilières et les revenus immobiliers étaient assujetties. Jusqu'alors les non-résidents n'étaient jamais soumis aux contributions sociales. La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a rendu un arrêt en ce sens jeudi 26 février 2015. L'autorité judiciaire a statué que la France n'a pas le droit de prélever la CSG et la CRDS sur les revenus des contribuables non-résidents domiciliés en France. Il existe toutefois des cas d'exonération concernant la cession de l'ex résidence principale. Le bénéfice de l'exonération est réservé aux contribuables qui, au jour de la cession :
Si vous souhaitez en savoir plus sur l'immobilier des expatriés, cliquez ici >> . Que faire en pratique pour déclarer la plus value et payer l'impôt ? Le prélèvement est acquitté sous la responsabilité d'un représentant que vous devez obligatoirement déclarer (sauf cas de dispense, cf. ci-dessous) Il y a dispense automatique de désigner un représentant lorsque :
Si la cession est réalisée par devant notaire, c'est ce dernier qui réalise le prélèvement. Dans le cas contraire, le prélèvement doit être acquitté dans le délai d'un mois à compter de la cession. Une déclaration de plus-value est obligatoire (2048 IMM ou 2048 M) chaque fois que le cédant est une personne non domiciliée en France, qu'il y ait plus-value taxable ou non. Si vous souhaitez notre avis quant à votre situation, cliquez ici >>
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L'investissement en vin Vous pouvez également investir dans le vin en tant qu'expatrié. En effet, l'investissement aura des impacts en matière de plus value, et de droits de succession. En savoir plus sur la fiscalité du vin pour les expatriés >>
Après votre retour en FranceA votre retour, il est également préférable de réaliser un Bilan patrimonial « post expatriation » complet afin de déterminer ce qu'il faut déclarer, ce qu'il faut conserver ou réallouer. Un compte bancaire ouvert à l'étranger ? Vous devez impérativement le déclarer auprès de l'administration fiscale française. En effet, les personnes physiques domiciliées en France sont tenues de déclarer, en même temps que leur déclaration de revenus, les références des comptes ouverts, utilisés ou clos à l'étranger. Si vous êtes titulaire du compte, vous devez joindre à votre déclaration un imprimé n° 3916 disponible dans les centres des impôts ou une déclaration sur papier libre indiquant les références de ces comptes et l'adresse des établissements financiers. La déclaration de compte mentionne la désignation et l'adresse de la personne dépositaire ou gestionnaire auprès de laquelle le compte est ouvert, la désignation du compte (numéro, nature, usage et type du compte), la date d'ouverture et/ou de clôture du compte au cours de la période au titre de laquelle la déclaration est effectuée, les éléments d'identification du déclarant (nom, prénoms, date et lieu de naissance et adresse). Si vous souhaitez notre avis quant à votre situation, cliquez ici >>
Un contrat d'assurance-vie souscrit hors de France ? Si vous avez souscrit un contrat d'assurance vie à l'étranger en tant que non résident, lors de votre retour vous devez le déclarer. Le souscripteur domicilié en France et ayant encaissé des revenus à l'étranger doit remplir et déposer une déclaration n° 2047. Les revenus de source étrangère sont, en principe, imposables en France (pays de résidence) même s'ils n'y ont pas été rapatriés. Naturellement, vous devrez au préalable vérifier dans la convention fiscale entre la France et le pays où se situe votre contrat le lieu d'imposition et les éventuelles retenues à la source. En effet, c'est le même principe que lorsque vous étiez à l'étranger, mais cette fois ci dans le sens inverse : le bien est à l'étranger et vous êtes résident fiscal français. Si vous souhaitez notre avis quant à votre situation, cliquez ici >>
Revenus de portefeuille titres à l'étranger : Les personnes domiciliées en France et ayant encaissé des revenus à l'étranger doivent souscrire une déclaration n° 2047. Vous devez également vérifier auprès de la convention fiscale le lieu d'imposition et les éventuelles retenues à la source.
Autres revenus et prestations : N'oubliez pas de vérifier la bonne comptabilisation de vos points retraite si vous étiez « détaché ». Il peut être également judicieux dès votre retour d'ouvrir un PERP ou un PERin. D'ailleurs, dans de nombreux pays , il permet de rapatrier les capitaux investis dans les fonds de pensions (mais cela est terminé depuis quelques années). De plus, pour les personnes nouvellement domiciliées en France, qui n'étaient pas domiciliées en France au cours des 3 années précédant celle de leur domiciliation actuelle dans le pays, le plafond de déduction des cotisations PERP (et dorénavant PERin) et assimilées (Préfon, Corem, CGOS …) doit être calculé en tenant compte des revenus perçus (et du plafond de la sécurité sociale applicable) au titre de la 1ère année de domiciliation en France (et non de l'année précédente comme c'est le cas pour les autres contribuables).
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