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20 questions pratiques "Expatriation"

 

 

 

 

L'expatriation et Gestion de patrimoine

 

L'expatriation demande une réflexion patrimoniale en amont du départ, pendant l'expatriation et naturellement de retour en France.

 

Formulaires et le guide nécessaires à votre expatriation ou votre retour

Choix des options :
 

Vous trouverez les formulaires nécessaires, avec la possibilité de télécharger le Guide Expatriation et la chambre des réponses.

Et n'oubliez pas ... notre bilan fiscal expatriation !

 

 

Une question fiscale sur votre expatriation ?

 

Que faire avant votre départ ?

Il est fortement conseillé de faire un bilan patrimonial afin de déterminer ce qui doit être conservé, investi ou clôturé.

En effet, certains investissements devront êtres impérativement clôturés.

 

« Tri » par produits d'investissement :

  • Le PEA : la détention d'un PEA par un non résident était impossible. Vous deviez donc clôturer votre PEA. L'impôt sur le revenu dû à la clôture du PEA n'était pas exigé. Cependant, par un arrêt du 2 juin 2006 , le Conseil d’Etat a annulé les dispositions des instructions administratives qui prévoient l’imposition aux prélèvements sociaux du gain net résultant de la clôture immédiate d’un PEA de plus de cinq ans en raison du transfert par le titulaire du plan de son domicile fiscal hors de France, dès lors que ces dispositions visent les contribuables qui, exerçant leur liberté d’établissement, transfèrent leur domicile fiscal dans autre Etat membre de l’Union européenne.
    Pour tenir compte de cet arrêt et se conformer ainsi au droit communautaire, il est désormais prévu que le transfert hors de France du domicile fiscal du titulaire d’un PEA n’entraîne plus la clôture automatique du plan, et cela quel que soit l’Etat dans lequel le titulaire du plan transfère son domicile fiscal (Union européenne ou non), sauf si ce transfert a lieu dans un Etat ou un territoire non coopératif (ETNC) au sens de l’article 238-0 A du code général des impôts (CGI). En savoir plus >>

 

Les livrets :

  • CODEVI (ou LDD) : en cas de transfert du domicile fiscal à l'étranger, il ne sera plus possible d'ouvrir un CODEVI. En effet, le CODEVI est réservé aux particuliers ayant leur domicile fiscal en France.
  • Livret ordinaire, livret A, livret B  : ces livrets peuvent être conservés.
  • Livret Jeune : l'ouverture ne sera plus possible.
  • Livret épargne populaire : uniquement réservés au résidents fiscaux français.
  • Livret épargne entreprise : l'ouverture et la conservation ne seront pas possibles.
  • Compte à terme  : en cas de transfert du domicile fiscal, le compte à terme pourra être conservé.
  • Compte d'épargne d'assurance pour la forêt : uniquement réservés aux résidents fiscaux français.
  • CEL ou PEL  : en cas de transfert de domicile, il n'est pas nécessaire de les cloturer.

Toutefois l'investissement doit avoir lieu en France et le prêt souscrit doit être utilisé conformément à ce que prévoit la réglementation française.

Enfin, les intérêts sont imposables, conformément à la Convention entre votre pays de résidence et la France avec généralement une retenue à la source sur les intérêts (sauf pour les principaux livrets exonérés pour les non résidents).

 

Une question fiscale sur votre expatriation ?

 

  • les investissements immobiliers : naturellement vous pouvez détenir des biens immobiliers en France en tant que non résident. Par contre, il faudra vérifier dans la convention fiscale où sont imposés les revenus issus du bien (revenus locatifs). Dans la majorité des conventions fiscales, les revenus immobiliers sont imposés dans le lieu de situation du bien en l'occurrence en France si le bien est situé en France. Les investissements sous loi Besson, De Robien ou Borloo pourront être conservés. Par contre ceux en loi Duflot et Scellier pourront être conservés mais n'apporteront plus de réductions d'impôts. Si vous avez des parts de SCPI, la fiscalité de la SCPI en tant que non résident est particulière tant au niveau de l'IR que de l'ISF (ou de l'IFI).

En savoir plus sur l'immobilier pour un non résident, cliquez ici >>

 

  • votre portefeuille d'actions : La législation fiscale française exonère les plus-values réalisées par des non-résidents s'il s'agit de titres de portefeuille (les participations françaises de plus de 25% du capital d'une société est par contre imposable en France). Il peut donc être judicieux de détenir un portefeuille titre en tant que non résident. Vous devrez cependant le déclarer dans votre pays de résidence.

 

  • votre contrat d'assurance-vie  : il pourra être conservé.

 

 

 

Concernant les réductions d'impôts en France pour les non résidents, certaines réductions ne sont plus applicables lorsque vous êtes non résident.

En savoir plus sur les réductions d'impôt, cliquez ici >>

 

« Tri » par type impôt :

En matière d'impôt sur le revenu , les conventions fiscales attribuent dans la majorité des cas l'imposition dans le pays de résidence du bénéficiaire (sauf pour les biens immobiliers). Attention cependant à la notion fiscale de résidence en droit interne du « centre économique » qui peut vous contraindre à devenir résident français au sens de la législation fiscale française si la majeure partie de vos revenus provient de France. En effet, ce risque existe lorsqu'il n'existe pas de convention fiscale entre la France et votre pays de résidence. Si la majorité de vos revenus sont français, le fisc peut qualifier votre résidence fiscale de française et vous imposer en tant que tel sur vos revenus mondiaux !

Impôt sur la Fortune ou IFI  : c'est à ce niveau que la prudence et la vigilance s'impose. En effet, il existe peu de conventions fiscales avec la France concernant cet impôt.

Ainsi si la France détermine par ses critères de résidence que vous êtes résident fiscal français (par la notion de centre économique par exemple !), vous seriez résident fiscal français au sens de l'ISF bien qu'habitant à l'étranger ! Pour l'IFI (qui remplace l'ISF à partir de 2018), c'est la même démarche.

Privilégiez les placements financiers (portefeuille titre, assurance vie, contrat de capitalisation …) qui ne rentrent pas dans l'assiette de taxation à l'ISF ou de l'IFI en tant que non-résident plutôt que l'immobilier.

Et les taxes foncières, taxes d'habitation ... cliquez ici >>

 

Une question fiscale sur votre expatriation ?

 

Pendant l'expatriation 

Différentes situations peuvent se produire ... Il est donc important et judicieux de réaliser un bilan patrimonial à ce stade.

Vous avez souscrit un contrat d'assurance vie ?

L'imposition des revenus issus d'un contrat dépend de votre résidence fiscale en tant que souscripteur et de l'existence ou non de conventions fiscales liant la France et votre pays de résidence. Une vieille croyance totalement fausse consistait à penser que les contrats ouverts auprès de compagnies étrangères (au Luxembourg par exemple !) n'étaient pas imposables en France.

La première étape consiste donc établir votre résidence fiscale au sens de la loi interne des 2 pays concernés (votre pays de résidence et le pays dans lequel se situe le contrat, en l'occurrence la France). Il s'agit en effet d'un préalable indispensable pour connaître ensuite le sort des produits perçus dans le cadre du placement en assurance vie pour un non résident ou des capitaux versés suite au décès de l'assuré.

Ensuite, se pose le problème de l'existence éventuelle d'une convention fiscale bilatérale destinée à éviter une double imposition, et par laquelle le pays du souscripteur et l'État de l'émetteur du contrat se répartissent le droit d'imposer les revenus qui en sont issus (les retenues à la source).

Pour apprécier une situation donnée, le principe est toujours le même :

Etape 1 : Vous déterminez votre résidence fiscale en tant que souscripteur,

Etape 2 : vérifiez qu'il existe une convention fiscale bilatérale conclue entre votre État de résidence et l'État de l'émetteur de l'assurance ;

Etape 3 : appliquez, selon le cas :

  • soit le droit interne ;
  • ou les dispositions de la convention en présence d'une convention et selon les termes qui la régissent.

 

Si par contre vous n'avez pas souscrit d'assurance-vie en tant que non résident, alors lisez cela en cliquant ici >>

 

Vous avez loué votre appartement situé en France ?

Les Conventions fiscales prévoient dans la majorité des cas que les revenus des biens immobiliers sont imposables dans l'Etat dans lequel les biens immobiliers sont situés. De la même manière les revenus tirés de parts ou actions de sociétés immobilières transparente fiscalement (SCI), et détenant des immeubles en France, sont également imposables en France.

Ainsi sur les immeubles détenus en France, vous serez donc soumis à la fiscalité française concernant les revenus fonciers.

Bon à savoir : assujettissement des revenus immobiliers des non-résidents aux contributions sociales.  Les plus-values de cession immobilières et les revenus immobiliers étaient assujetties. Jusqu'alors les non-résidents n'étaient  jamais soumis aux contributions sociales.

La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a rendu un arrêt en ce sens jeudi 26 février 2015. L'autorité judiciaire a statué que la France n'a pas le droit de prélever la CSG et la CRDS sur les revenus des contribuables non-résidents domiciliés en France. 

En savoir plus sur l'immobilier des non résidents, cliquez ici >>

 

Une question fiscale sur votre expatriation ?

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Vous avez un portefeuille titres ou percevez des intérêts ?

Quelle est l'imposition de vos dividendes d'actions ?

Les Conventions prévoient dans la majorité des cas une imposition des dividendes dans l'Etat de la résidence du bénéficiaire.

Les Conventions prévoient aussi généralement une imposition dans l'Etat de la source des dividendes, à savoir la France, à un taux qui peut aller jusqu'à 25% du montant brut des dividendes. Parallèlement à cela, vous aurez le droit à un crédit d'impôt de ce même montant à imputer sur votre impôt à l'étranger.

Si vous souhaitez notre avis quant à votre situation, cliquez ici >>

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Et les intérêts de vos obligations ou autres créances (assurance vie par exemple si cela correspond à la définition d'intérêts) ?

La convention fiscale fixe le lieu d'imposition qui se situe généralement dans le lieu de résidence du bénéficiaire avec application d'une retenue à la source (parfois nulle) en France.

Dans certain cas (pour l'assurance vie par exemple), il peut être plus judicieux d'appliquer le taux du prélèvement de la loi interne française que le taux conventionnel.

En effet, si la convention fixe une retenue à la source de 15%, et que le prélèvement libératoire français et de 7,5% (ce qui est vrai pour les contrats d'assurance vie de plus de 8 ans), ce dernier taux est plus judicieux que celui conventionnel !

 

Et les plus values mobilières ?

Les non-résidents sont, le plus souvent, exonérés d'impôt sur les plus-values réalisées lors de la cession de titres de sociétés françaises, sous réserve du cas des titres de sociétés à prépondérance immobilière et de l'immobilier.

Ils peuvent toutefois être imposables en France en cas de cession de titres représentant une participation substantielle. Attention, cela dépend également des conventions fiscales conclues avec chaque pays.

 

Une question fiscale sur votre expatriation ?

 

Vous souhaitez céder un appartement en France pour acquérir un bien à l'étranger ?

Sous réserve des conventions internationales, les personnes physiques qui ne sont pas fiscalement domiciliées en France sont soumis, en principe, à un prélèvement de 19% sur les plus-values réalisées à titre occasionnel résultant de la cession d'immeubles, de droits immobiliers ou d'actions et parts de sociétés non cotées en bourse à prépondérance immobilière (type SCI par exemple !). Attention, en cas de cession, vous devrez indiquer un représentant fiscal.

Bon à savoir : assujettissement des revenus immobiliers des non-résidents aux contributions sociales.  Les plus-values de cession immobilières et les revenus immobiliers étaient assujetties. Jusqu'alors les non-résidents n'étaient  jamais soumis aux contributions sociales.

La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a rendu un arrêt en ce sens jeudi 26 février 2015. L'autorité judiciaire a statué que la France n'a pas le droit de prélever la CSG et la CRDS sur les revenus des contribuables non-résidents domiciliés en France. 

Il existe toutefois des cas d'exonération concernant la cession de l'ex résidence principale.

Le bénéfice de l'exonération est réservé aux contribuables qui, au jour de la cession :

  • ont été fiscalement domiciliés en France de manière continue pendant une durée d'au moins deux ans à un moment quelconque antérieurement à la cession ;
  • et qui ont la libre disposition du bien au moins depuis le 1er janvier de l'année précédant celle de la cession ou cède le bien durant les 5 premières années de leur expatriation.

Si vous souhaitez en savoir plus sur l'immobilier des expatriés, cliquez ici >>

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Que faire en pratique pour déclarer la plus value et payer l'impôt ?

Le prélèvement est acquitté sous la responsabilité d'un représentant que vous devez obligatoirement déclarer (sauf cas de dispense, cf. ci-dessous)

Il y a dispense automatique de désigner un représentant lorsque :

  • le prix de cession est inférieur à 150 000 € par cédant,
  • le bien cédé est détenu depuis plus de 22 ans.

Si la cession est réalisée par devant notaire, c'est ce dernier qui réalise le prélèvement.

Dans le cas contraire, le prélèvement doit être acquitté dans le délai d'un mois à compter de la cession.

Une déclaration de plus-value est obligatoire (2048 IMM ou 2048 M) chaque fois que le cédant est une personne non domiciliée en France, qu'il y ait plus-value taxable ou non.

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L'investissement en vin

Vous pouvez également investir dans le vin en tant qu'expatrié. En effet, l'investissement aura des impacts en matière de plus value, et de droits de succession.

En savoir plus sur la fiscalité du vin pour les expatriés >>

 

Questions à l'Expert ...

Peut on échapper à l’impôt sur la plus value en cas de cession en tant que non résident ? la réponse ici >>

Peut on échapper à l’ISF / IFI quand on part à l’étranger ? la réponse ici >>

Je pars en expatriation comment sera taxé précisément mon contrat d'assurance vie en France ? la réponse ici >>

Vous souhaitez savoir si en tant que non résident, vous pouvez souscrire un Plan d'Epargne Logement en France ? la réponse ici >>

Toutes nos réponses ici >>

 

 

Après votre retour en France 

A votre retour, il est également préférable de réaliser un Bilan patrimonial « post expatriation » complet afin de déterminer ce qu'il faut déclarer, ce qu'il faut conserver ou réallouer.

Un compte bancaire ouvert à l'étranger ?

Vous devez impérativement le déclarer auprès de l'administration fiscale française.

En effet, les personnes physiques domiciliées en France sont tenues de déclarer, en même temps que leur déclaration de revenus, les références des comptes ouverts, utilisés ou clos à l'étranger.

Si vous êtes titulaire du compte, vous devez joindre à votre déclaration un imprimé n° 3916 disponible dans les centres des impôts ou une déclaration sur papier libre indiquant les références de ces comptes et l'adresse des établissements financiers.

La déclaration de compte mentionne la désignation et l'adresse de la personne dépositaire ou gestionnaire auprès de laquelle le compte est ouvert, la désignation du compte (numéro, nature, usage et type du compte), la date d'ouverture et/ou de clôture du compte au cours de la période au titre de laquelle la déclaration est effectuée, les éléments d'identification du déclarant (nom, prénoms, date et lieu de naissance et adresse).

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Attention : L'amende prévue en cas de non respect de l'obligation de déclaration des comptes à l'étranger, qui était jusqu'à présent égale à 750 €, est désormais égale à 1 500 €, et portée à 10 000 € lorsque le compte est détenu dans un pays n'ayant pas conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

Un contrat d'assurance-vie souscrit hors de France ?

Si vous avez souscrit un contrat d'assurance vie à l'étranger en tant que non résident, lors de votre retour vous devez le déclarer.

Le souscripteur domicilié en France et ayant encaissé des revenus à l'étranger doit remplir et déposer une déclaration n° 2047. Les revenus de source étrangère sont, en principe, imposables en France (pays de résidence) même s'ils n'y ont pas été rapatriés.

Naturellement, vous devrez au préalable vérifier dans la convention fiscale entre la France et le pays où se situe votre contrat le lieu d'imposition et les éventuelles retenues à la source. En effet, c'est le même principe que lorsque vous étiez à l'étranger, mais cette fois ci dans le sens inverse : le bien est à l'étranger et vous êtes résident fiscal français.

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Attention : la non déclaration des contrats d'assurance-vie souscrits à l'étranger est sanctionnée d'une amende.

 

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Revenus de portefeuille titres à l'étranger :

Les personnes domiciliées en France et ayant encaissé des revenus à l'étranger doivent souscrire une déclaration n° 2047.

Vous devez également vérifier auprès de la convention fiscale le lieu d'imposition et les éventuelles retenues à la source.

 

Autres revenus et prestations :

N'oubliez pas de vérifier la bonne comptabilisation de vos points retraite si vous étiez « détaché ».

Il peut être également judicieux dès votre retour d'ouvrir un PERP ou un PERin. D'ailleurs, dans de nombreux pays , il permet de rapatrier les capitaux investis dans les fonds de pensions (mais cela est terminé depuis quelques années).

De plus, pour les personnes nouvellement domiciliées en France, qui n'étaient pas domiciliées en France au cours des 3 années précédant celle de leur domiciliation actuelle dans le pays, le plafond de déduction des cotisations PERP (et dorénavant PERin) et assimilées (Préfon, Corem, CGOS …) doit être calculé en tenant compte des revenus perçus (et du plafond de la sécurité sociale applicable) au titre de la 1ère année de domiciliation en France (et non de l'année précédente comme c'est le cas pour les autres contribuables).

 

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Nos tous derniers conseils ...

1er conseil : Avant de revenir sur le territoire français, nous vous conseillons de réfléchir à l'intéret d'ouvrir des comptes à l'étranger (et ou assurance vie) pour bénéficier de l'exonération de la base d'imposition de la moitié des revenus passifs au titre de l'IR. Attention de bien localiser ces investissements dans des pays dans lesquelles il y a une convention fiscale qui contient une clause d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude ou l'évasion fiscale (sinon, il n'y a pas l'application de cette règle fiscale favorable). Deuxième prudence : il faut bien penser les déclarer à l'administration fiscale française, ouverture de compte comme perception des revenus !).

2eme conseil : L'utilisation de la loi interne du pays dans lequel vous vous situez peut également être appréciable si les taux d'impôt sont plus faibles. C'est le cas par exemple de la Belgique. Si vous avez un portefeuille en France, il peut être judicieux avant de revenir en France, d'analyser ce dernier pour en ressortir les titres à plus value pour les céder. Vous bénéficierez de la convention fiscale indiquant l'imposition dans le pays de résidence, en l'occurence la Belgique qui l'exonèrera (il n'y a pas d'impôt sur les plus values en Belgique). Cela peut également être le cas en UK (en bénéficiant de la règle de la remittance basis) ...

3eme conseil : Nous conseillons également de faire le point avec ses organismes sociaux (surtout dans le cadre d'un détachement), pour bien s'assurer de la comptabilisation de tous ces points retraite. En effet, en cas de statut "détaché", l'entreprise continue à cotiser. Il n'est pas rare que la comptabilisation ne soit pas parfaite.

4eme conseil : Faire un bilan "civil" avec son notaire surtout si durant l'expatriation il y a eu des événements type divorce, décès du conjoint, naissance ou lorsqu'il s'agissait du premier domicile après le mariage. Il est important alors de faire le point avec le notaire et éventuellement réaménager son régime matrimonial.

5eme conseil : Il est recommandé d'informer ses établissements financiers de son retour en France (banque, compagnie d'assurance ...) pour qu'elle vous applique la fiscalité de résident fiscal français. En effet, auparavant l'expatrié était déclaré non résident avec une taxation à la souce (intérêts, dividendes, rachat du contrat d'assurance vie ...). Devenu résident fiscal français, il doit doit être imposé en tant que tel (éventuellement prévoir la rédaction d'une déclaration 2047 si certains revenus proviennent de l'étranger). Il est aussi judicieux de reprendre date sur des produits patrimoniaux type PEA, ... et de défiscalisation.

 

 

 

 

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